Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Mélanie

4 août 2007

Faire son cinéma en amour...

De tous temps, j'ai absolument exécré toutes les formes de cinoche en amour. Les balades au clair de lune main dans la main, les cartes avec les coeurs, les dîners aux chandelles, les "je t'aime" lacrymaux : NON !...Bref, pas de cinoche, la Vérité, rien que la vérité, votre Honneur ! pareil pour les comédies romantiques. Il fut une époque où je zappais carrément la scène de fin, avec le Je t'aiiiiiiiiiiime à la Lara Fabian surgissant après un malentendu totalement irréaliste.

Mais paradoxalement, j'adore le romantisme un peu coquin et si désuet du ressuscité dans Hibernatus. Je fonds littéralement pour la passion aveugle du jeune Républicain Linday pour la royaliste Geneviève dans le Chevalier de Maison-Rouge . Ah les dialogues ! ah la théâtralité de leur jeu ! ah la mise en scène ! Bon, je ne parle pas de l'érotisme torride de Malkovic dans Les liaisons dangereuses. A chaque fois, j'ai l'impression que la qualité des dialogues ou la complexité des situations réhaussent la valeur des relations mises en scène, les embellit, porte une vérité.

A présent, je me demande ce dont je rêve vraiment. D'un côté, j'ai mon Saint pantouflard qui m'offre une vie paisible, rationnelle, avec ma carte à la Saint Valentin sans doute et des questions très carrées du gerne 'on prend des plaques vitro-céramiques : coûts, apports, performance" ou "comment pourrions-nous réformer le système des retraites pour en assurer la pérennité ?" , bref la paix après la douleur et le tumulte. De l'autre, l'appel des sens, l'envie de vivre une relation riche en rebondissements, en questionnements permanents, avec la possibilité de flirter comme dans les romans du XIX tout en posant les vraies questions ...Bref de me faire mon cinéma à moi, et pas celui des autres.(et accessoirement un merveilleux film érotique, et pas que le dimanche matin !) Oiu, finalement, je voudrais que chez moi ce soit au théâtre ce soir...de temps à autre.

Publicité
4 août 2007

Tester en se faisant détester (et eventuellement se délester)

Je suis toujours travaillée par la peur viscérale de l'abandon. Du coup, pour moi, quand une personne semble m'aimer ou du moins m'apprécier, j'éprouve une espèce de recul instinctif, réflexe de protection. Je me montre pénible, à la limite de la dureté, afin de créer une distance avec lui et pour mieux le reconquérir ensuite...au prix il faut bien le dire d'une culpabilité lourde. Finalement, c'est une façon pour moi de tester la personne. " Ah si tu ne me détestes pas malgré cet aspect de ma personne (ndlr : grosso modo, malgré ma ressemblance avec mon père), si tu sais voir le coeur derrière le côté oursonne, alors tu as le droit de m'approcher".

4 août 2007

Les hommes-étapes ?

Pig ne me fait quasiment plus envie aujourd'hui. Depuis que j'ai vu mon camarade de voyage dit Le Saint et ses pantoufles et que mon imagination s'est prise à rêver d'un intérieur douillet, c'est tout juste si je ne me vois pas en Gretchen avec des nattes et des Bocks de bière en train de mettre avec amour des fleurs dans un vase opur faire plaisir à son p"tit mari. Non, je délire. Je serai toujours une indépendante, je crois, un peu fière parfois. Mais je me dis que mon revirement soudain de Pig vers Le Saint est peut-être le signe qu'il y a des hommes-étapes.
J'avais besoin pour me remettre d'une douloureuse période, d'un libertin, intelligent, cultivé, différent de mon milieu socio-culturel, capable de m'encourager à devenir ce dont je rêvais depuis longtemps : une femme sexuelle, en sous-vêtements coquins, qui dise ouvertement qu'elle aime le sexe, une exploratrice. Ce fut Pig. Je ne suis pas encore certaine d'être totalement moi-même. Plutôt l'impression d'être dans une logique de performance (suis-je bonne au lit ? suis-je cap de coucher avec une fille ou de baiser avec un inconnu dans un train ?). Mais au moins, j'ai la liberté de le faire. A présent, je me demande si LE Saint est un homme-étape ou simplement la destination finale du voyage. Certes, j'ai assouvi une partie de ma curiosité. Mais qu'est-ce que je veux à présent ? mon nouveau challenge ne serait-il pas d'essayer de nouer une relation sans que je me sauve à la première occasion plutôt que de me dire si je peux tailler une pipe à l'opéra ? la poursuite du mieux (un homme plus sensuel, encre plus cultivé, encore plus etc...) ne mène-t-elle pas au pire parfois ?

Le Saint pourrait certes être une bonne occasion de le savoir mais j'aurais encore une fois la terrible impression d'utiliser autrui. Après tout, il y a Mats aussi (certes coincé, certes très famille mais séduisant, mais cultivé, mais attendant peut-être l'étincelle) ET puis il y a mon chef qui ne dirait pas non. Ah le coeur a ses raisons que la Raison ignore mais le corps aussi !

27 juin 2007

Sé decouvrir en amour

Longtemps, j'ai pensé le sexe comme une épreuve sportive. Une espèce de parcours un peu sauvage désordonné, forcément très acrobatique, toujours effréné (dans ma logique du "toujours ça de pris"). Bon, certes il se mêlait à cette vision un peu d'influence cinématographique mais il y avait un fond derrière : je me dépasse, je suis bonne. blablavla

Depuis ce WE, tout a changé. Certes, je nourris toujours d'affriolants fantasmes de débauche mais j'ai compris que ce n'était pas dans la frénésie que je devais chercher le plaisir mais dans la lascivité, pas dans l'acrobatie mais dans l'esthétique des corps , dans leur sublime complémentarité (ce WE, je regardais nos corps enchevêtrés, noués l'un à l'autre. Mon Dieu quelle beauté ! quelle sensualité), pas dans la poursuite absolue de la performance mais dans la dégustation de petits moments de sensualité. Moi qui ai tendance à intellectualiser à outrance, je sais que le bonheur passe par le laisser-aller complet...Pig m'a ouvert les yeux sur moi-même. Certes je l'ai bousculé ("mais dis-moi, je suis nulle ou bien au lit ?"), certes ça n'a pas été facile pour lui mais en quelques phrases simples,  il m'a fait part de ce que je ressentais sans pouvoir y mettre des mots. J'avais besoin d'entendre que non, ce n'était pas une question de performance, que non je n'étais pas nulle. Difficile cap à franchir pour quelqu'un qui a été élevé dans le culte du 20/20. Pourtant j'ai dû entendre 150 000 fois tout cela mais il fallait que ce soit lui, le sensuel, l'hédoniste, l'esprit fort qui me le dise.%%%
Merci, cher ..., de ne pas m'avoir massacrée, ni manipulée, flattée ou bêtement consolée.

7 juin 2007

ce que j'aime en lui

Je ne suis pas spécialement attirée par les gens beaux. En revanche, il est des détails qui sont carrément rédhibitoires pour moi chez certains hommes comme le port de la barbe ou des dents gâtées. Entre les deux extrêmes, naviguent toutes sortes de populations masculines : les pas beaux mais avec du charme, les jolis mais psa sympas, les attirants et très sympas , les comptables et porteurs de cardigans etc etc. Sans compter les petits "boni" qui rendent l'animal plus ou moins désirable : l'association parfum/tabac, un humour ravageur, la vivacité d'esprit, le gai luron ...
Quand je suis en phase hormonale maximale, j'oublie tous les défauts qui d'ordinaire me freinent un peu. C'est comme si les phéromones m'aveuglaient complètement. En revanche, un mot désagréable, une baisse de régime chez moi, et hop ! je ne vois plus que ses défauts, comme si ma cervelle me changeait de paires de lunettes.

"Lui", par exemple, est charmeur mais n'est pas à proprement parler un bel homme. Et puis il y a des détails physiques qui d'ordinaire me déplaisent chez un homme. Je savais tout cela. Alors pourquoi suis-je toujours sous sa coupe ? parce qu'il assume son corps. Il a une telle assurance en lui qu'il aspire littéralement les pensées négatives que je pourrais avoir : "Mieux vaut un 85 B assumé qu'un 95 D voûté" (A Roumanoiff). Je me demande si vraiment on peut tout aimer dans quelqu'un ? si cela dure ?

Publicité
7 juin 2007

Renoncer ?

Je suis toujours un peu déprimée avant les vacances. Parce que je ne sais jamais ce que je vais faire pour mes vacances et parce que toutes les activités s'arrêtent. Et puis, il faut le dire, pour bcp l'été est la saison de toutes les folies. Pas vraiment pour moi.

Et puis, cette histoire avec "Lui". Je ne sais pas. Finalement, je me demande si tout ce que j'ai entrepris depuis un an (rencontrer des gens, voir d'autres garçons), fortement par rapport à lui il faut le dire, correspond à moi-même. Peut-être qu'il y a des gens qui ne sont pas faits pour l'amour, le sexe et compagnie ? en ce moment, je pense irrépressiblement à l'héroïne de Lettre d'une inconnue de Zweig. Finalement, si j'avais un enfant de "Lui" sans rien lui dire, peut-être que je serais heureuse ? je sais, ce serait renoncer à ma vie de femme. Mais être mère déjà...

4 juin 2007

Nos amis les hommes

Malgré ma connaissance finalement limitée du monde ami-mâle, j'ai observé un certain nombre de phrases & de comportements assez fréquents :%

- profond : "tu sais, je te connais mieux que tu ne le penses" ou"je te comprends mieux que tu ne le supposes" ... après 5 mails
- ambitieux : "Je serai tout pour toi : ton ami, ton amant, ton protecteur, je te donnerai tout le plaisir du monde". (a en principe du mal à se soigner de sa mégalomanie)
- normand : "je suis super gentil, moral, sympa, courageux mais je suis aussi un petit diablotin" (définition de l'Homme selon Pascal : XVIème siècle)
- Cosette : "en fait, ch'uis hyper sensible. Un vrai coeur d'artichaud. Pire que les femmes. Mais faut que je me protège. " (version Piguelienne pour dire qu'il empale à tour de jambes, bras, etc tout ce qui portejarretelles sans le moindre sentiment)
- sûr de lui ?: "elle m'a plaqué. Mais elle va me regretter. Elle sait pas ce qu'elle perd. La salope !" ou "Elle voulait continuer. Mais je lui ai dit non. Tu vas t'attacher. Je voulais pâs la faire souffrir"
- observateur : "la première chose que je regarde chez une femme...c'est l'intelligence".
- moderne : "waouh elle est trop belle, Armelle. Mais qu'est-ce qu'elle fiche avec ce type ? soit il a du fric, soit il la baise bien" (toujours une question de bon coût/coup)
- tartuffesque : " Le sexe c'est pas la chose la plus importante dans un couple mais je voudrais bien savoir si ch'uis un bon coup. Encore que personne ne se soit jamais plaint."
- organisé : "Tu comprends, moi, je recherche une relation à long terme avec une femme pas forcément belle mais quand même un peu, intelligente mais trop non plus, gentille qui me comprendrait, avec laquelle je pourrais tout partager à condition qu'elle respecte mon indépendance. A chaque fois y a un truc qui cloche".

Un inventaire à la Cyrano qui lui était une âme bien "nez"...

Ah ! J'oubliais les habituels : - sincère : "bah moi les films pornos c'est pâs mon truc. C'es tdégradant pour les femmes ch'trouve. Valérie, ma puce, tu m'apportes une bière steuplait ?".
- libéral : "Moi les pédés j'ai rien contre mais je veux pas les voir, tu comprends ? y font ce qu'y veulent mais je veux pâs le savoir". "Ouais, Di Caprio, t'sais le minet là que toutes les nanas courent après : il est pas un peu pédé nan ?"
- subtil : "D'façons c'est toujours les bonnes femmes qui sèment la discorde entre les mecs. R'ga'de les Beatles." (oh ? Saints Pierre, Jacques, Paul et Judas Iscariote portaient culotte ?)
- chevaleresque : "J'aime ma femme. Je tire d'autres nanas mais ça compte pâs pasque y pâs d'sentiments"
- petit joueur : "bon je trompe ma femme mais elle est pas trop portée sur le sexe. Faut comprendre" (la mauvaise langue !)
- connaisseur : "ouais, c'est une bonne copine. Je l'ai sautée mais c'était juste pour me vider les c...Depuis, elle me harcèle. J'comprends pâs".
- faussement résigné ou complètement tartuffesque : "Bah d'façons, l'amour dure trois ans. Le mariage c'est No sex pour le restant de tes jours"

25 mai 2007

Si l'amour ne dure que 3 ans

Certains biologistes l'affirment : nous sommes biologiquement constitués pour n'aimer que trois ans le temps pour que le fruit de nos amours soit autonome.

Je vois une objection majeure  : l'amour maternel est une construction historique qui ma foi fonctionne plutôt bien (cf. les inn,ombrables plaintes de mes amies au sujet de leurs belles-mères, qui sont QUAND MEME les meilleures mamans du monde d'après leur rejeton. Pourquoi n'en serait-il pas de même de nos amours ? Et puis je ne voudrais pas dire mais nos petits loups, ce n'est pas avant 20 ans qu'"ils sont autonomes. Une belle marge de manoeuvre en quelque sorte...

25 mai 2007

Du pouvoir des garces

"Je meurs si je vous perds ; mais je meurs si j'attends." Je l'aime, je souffre ; je ne l'aime plus, je suis seule à en mourir. Un mot un peu gentil de lui ? et vlaaaaaaaaa c'est reparti...je vais encore retomber dans un état de dépendance dans lequel je ne suis ni totalement heureuse car je souffre de son indifférence sentimentale vis à vis de moi, ni totalement malheureuse car je vis dans un émoi perpétuel, je vibre comme si une onde me parcourait. Mais pourquoi lui ? pourquoi a-t-il ce pouvoir sur moi ?
Parce qu'outre son indéniable originalité, son amour-propre (qui me comble d'aise), son corps d'homme et ses grands yeux expressifs, son humour-unique-, il me challenge. En permanence. Il s'aime suffisamment pour ne jamais m'offrir le moindre pouvoir sur lui. Sa sensualité débordante mais sélective, exigeante le pousse à cingler vers d'autres horizons que le mien : d'autres femmes, d'autres expériences., qui me poussent à me dépasser, me défient. Propose-t-il une sortie qui a priori ne m'intéresse pas ? je finis toujours par accepter en donnant l'impression de le supplier de venir. Suis-je triste ? deux mots de sa bouche font plus que 40 minutes de discussion avec des amis car ses mots sont rares. Bref, Mister Big est une garce, certes une garce gentille, mais une garce, qui sait se faire désirer, patienter, être cruel parfois. Et vous ne devinerez jamais ? Il me rappelle mon père qui m'a toujours été totalement inaccessible.Finalement, il n'est "ma garce" bien-aimée que parce que j'ai encore mon enfance à surmonter peut-être.
PS : une confidence : entre les Daniel Cleaver et Mark Darcy, moi je préfère Daniel Cleaver. Une vraie Bridget Jones...

18 mai 2007

Un p'tit mot d'amour

coeurLes "Je t'aime" et les yeux de poisson crevé qui vont avec m'ont toujours fait fuir au grand galop. Dès qu'un homme m'avoue ses sentiments, j'éprouve une épouvantable impression de mise sous grappin et du coup pfffffff. Pourtant, hier, j'ai reçu un petit mail d'une copine, que je connais depuis peu. Il commençait par "coucou ma puce". J'en ai été toute remuée. Je finirais presque par me sentir en amour avec elle . Car pour moi c'est un vrai mot affectueux. En fait, c'est d'affection que je manque. L'amour, je n'y crois pas trop. Et quand je suis amoureuse, je deviens nulle au pieu. Comme le disent, dépités, mes parents : "Qu'est-ce que tu veux que je te dise. Tu ne fais jamais rien comme tout le monde". Non....je ne suis pas mariée, oui j'ai peur d'avoir une relation suivie avec quelqu'un parce que je vois comment fonctionne mon père et que je suis son demi-clone. Et alors ?

PS : oui, ce soir je suis à nouveau amoureuse de Pig que je détestais encore hier. Un mot de lui et me voilà retombée dans son sillage. Est-ce lui ? est-ce moi qui me sens un peu seule ? ce soir, je pourrais tomber amoureuse d'un halogène ou d'un verre à moutarde.

Publicité
1 2 3 > >>
Mélanie
Publicité
Publicité